2 ans et 5 mois, c’est le temps qu’il a fallu pour que les paillettes roses pralines de Lyon finissent par lâcher mes mirettes. Tout le monde le sait, j’aime Lyon, je vante ses mérites, je la défend quand on la critique, j’aime la parcourir… Seulement voilà après 2 ans et 5 mois, je peux enfin voir ses mauvais côtés et j’ai choisi de vous les lister.
En Août, Lyon, tu sommeilles…
C’est probablement le point le plus dépaysant pour une niçoise. Habituée à la pleine saison du mois d’Août dans le sud, ici c’est justement la saison morte pour Lyon. Les lyonnais chanceux partent en vacances et les boutiques, restaurants et salons de thés font leur pause TOUS en même temps. A savoir du 1er au 28 août (en moyenne). Un mois complet où les lyonnais (et les touristes qui se sont plantés dans leurs calculs) ne savent plus où aller pour grignoter un petit truc entre amis à 16h. Alors certes on se rabat sur du S. (enseigne américaine mondialement “célèbre” pour ses cafés) mais tant qu’à dépenser nos petits euros, autant le faire auprès des commerçants locaux… Mais vous n’êtes pas là les gars !
Personnellement, ce mois d’août 2016 a été pour moi, le mois de la déprime. Dès que je pensais trouver un resto ou un endroit pour bosser et siroter une limonade c’était fermé…
Tu n’aimes pas les lundis…
Les dimanches c’est ok, tu roupilles et tu as bien raison, mais les lundis ma petite Lyon… Les lundis, nous, on est réveillé. Là encore tous tes salons de thés et restaurants se sont passés le mot pour avoir les mêmes jours de fermetures. Donc, j’irai une fois de plus étudier mon japonais avec ma correspondante, au S.
Tes cyclistes…
Chers amis cyclistes, je vous aime également (je partage même ma vie avec l’un des vôtres) mais si vous pouviez éviter de tenter de me renverser à chaque passage piétons, je vous aimerai encore plus.
Hé oui Lyon, tu as très bien pensé tes rues pour les cyclistes, pédaler le long du Rhône et avoir des Velo’v facilement (selon le moment de la journée)… Je l’avoue, se déplacer en vélo ici est un vrai plaisir.
Seulement en piétonne, c’est une autre histoire. Certains cyclistes brûlent les feux alors qu’il y a des piétons qui traversent, d’autres roulent sur les trottoirs alors qu’il n’y a déjà pas beaucoup de place pour 2 personnes…
Mais Lyon, je t’aime quand même.
Souvent quand je me perds dans tes petites rues, j’observe, rêveuse, les façades des immeubles, qu’on ne retrouvera ni dans le sud ni vers Paris. Car ma très chère Lyon, tu as ta propre identité architecturale.
Quant aux lyonnais on les dit froids, méchants, chauvins… Depuis que je suis ici, je me suis fais plus d’amis qu’en 23 ans dans le sud. Bon okay oui… les lyonnais sont chauvins, mais c’est communicatif car… hey mais moi aussi !
Qui sait, j’ai peut-être encore un peu de poudre de pralines entre les cils car mine de rien, après 2 ans et 5 mois, je découvre encore de nouvelles raisons de t’aimer.