Lyon a son showroom VIP !
Oui, on est un peu dans l’emphase, mais à part escalader la Tour Incity ou se payer le restaurant de la Tour crayon, difficile de trouver une vue comme celle que l’on a eu en allant nous percher au 27ème étage de la Tour Oxygène. C’est là que se trouve la Skyroom d’ONLYLYON, la marque chargée de la promotion de notre douce cité. Véritable vitrine lyonnaise, la Skyroom offre une vue panoramique imprenable. Elle permet à ses visiteurs, notamment étrangers, de repérer les emblèmes de la ville, de Fourvière à la Part-Dieu, en laissant voguer le regard entre Saône et Rhône.
Parce que c’était beau, on vous partage en exclu quelques clichés de cette salle VIP… Nous, on en a pris plein les mirettes !
180° pour promouvoir Lyon et ses secteurs d’excellence
Ce panorama à 180° est en réalité une salle à l’accès très réservé : elle permet à ONLYLYON de séduire les partenaires, prospects, investisseurs français et étrangers. Ce sont des entreprises, comme Emirates, KPMG, Sanofi, EDF… qui soutiennent (financièrement) le développement de la ville.
Concrètement, cela permet à Lyon de se faire connaître et d’attirer au-delà de ses frontières. Saviez-vous par exemple, que la Fête des Lumières existe aussi à Dubaï ? D’autres événements internationaux célèbrent Lyon à New York, Montréal, en Corée, Chine, Japon et Singapour, s’appuyant sur un réseau de plus de 2000 ambassadeurs à l’étranger.
Le « club » des partenaires privés a ainsi un accès privilégié à la Skyroom et la possibilité de privatiser 140m² de salle pour leurs événements. Effet garanti !
De notre côté, n’étant pas une entreprise à succès, on n’a pas de quoi payer le ticket d’entrée pour vous inviter prendre l’apéro là-haut, dommage !
Devenir partenaire de sa ville, la dernière tendance de développement économique ?
La première raison évidente pour devenir partenaire c’est un brin de chauvinisme, (oui bah nous aussi on est amoureuses de Lyon d’abord).
Ce que Lyon vend à travers cette stratégie marketing, c’est alors d’être un booster de business local, tout en permettant l’ouverture sur un réseau économique international via le club de partenaires, ainsi qu’une garantie de visibilité auprès des 16 000 ambassadeurs de la marque, en Europe, Amérique et Asie.
Mais l’un des effets indirects des collaborations entreprises-villes dont on parle de plus en plus réside dans leur capacité collective à attirer les «classes créatives» : ces ingénieurs, artistes, entrepreneurs, urbains et connectés, qui enrichissent l’écosystème économique d’une ville, même si certains y voient trop d’élitisme sous prétexte de se faire une place dans la compétition internationale des métropoles. En attendant, cela fonctionne. Les Échos ont d’ailleurs écrit récemment à notre sujet, indiquant que Lyon s’était progressivement hissée à la 7ème place européenne des métropoles les plus attractives (classement IBM 2013). Ce genre de partenariats a donc le vent en poupe, et nul doute qu’avec l’avènement du digital l’entreprise a de quoi se tailler une belle part du gâteau dans la révolution des villes internationales.
Et vous, vous en pensez quoi ?
PS : pour les passionnés – ou les fous, le très sérieux Forbes explique en quoi l’économie devrait s’inspirer du marketing des métropoles.