En Décembre dernier, Sophie et moi-même avons assisté à la conférence de presse de la plateforme d’impression 3D commune HCL /Université Lyon 1. La plateforme créée pour 3D Fabric of Advanced Biology est implantée sur le Campus de la Doua au sein des locaux Axel’One nouvellement crées. Rares sont les start-up de ce milieu et du campus qui nous ouvrent leurs portes, allons donc voir ce qui se passe derrière ces murs.
3d. FAB à Lyon
Novateur, original et prometteur, 3d. FAB a pour pour objectif d’imprimer en 3D des dispositifs médicaux pour la recherche. A visée clinique pour un accès au plus grand nombre de patients et répondant à des problématiques de santé. On parle de bio-impression 3D (BioPrinting in english).
Le terme plateforme qui lui est attitré désigne le fait que laboratoires et entreprises travaillent en collaboration sur des projets communs afin de tester des systèmes ou molécules. Ce parcours va de la preuve de concept jusqu’au transfert technologique.
3d. FAB est partenaire avec d’autres laboratoires tels que LabSkin Creations, l’entreprise française 3DCERAM, les Hospices Civiles de Lyon ou encore le laboratoire MATEIS sur l’Insa. 3d. FAB grandit et se voit attribuer pour s’implanter un financement l’Armée française (DGA) portant sur l’impression 3D directe sur grands brûlés.
Christophe Marquette, le créateur de l’entreprise a souhaité s’élargir par la suite en incluant des problématiques telles que la bio-impression de cartilage, la fabrication de prothèses 3D en titane pour chirurgie maxillo-faciale ou l’impression de céramique pour l’implant d’os sur mesure.
L’impressionnante technologie 3D et la bio-impression
Le cliché ci-dessous illustre une bio-imprimante à l’œuvre en cours d’impression de peau recouvrant le visage d’un patient fictif. La reconstitution de toutes les couches de la peau (bien plus que le derme) est un atout indéniable de cette technique. « Les bio-encres contenues dans le liquide rose de la seringue sont un mélange de cellules contenues dans un milieu nutritif qui pourront une fois imprimées à terme être directement greffées au bloc sur les grands brûlés», explique Christophe Marquette. Il nous montre une oreille qui a été bio-imprimée au laboratoire ainsi que d’autres petits organes et prototypes créés en l’espace de quelques minutes ou à peine quelques heures, signant un processus rapide. Avant de soigner véritablement les patients à l’avenir, l’ensemble de ces techniques sont une précieuse aide au diagnostic.
L’entreprise possède des demandes de financement en cours pour poursuivre leurs recherches avec des soutiens permettant de lancer de nouveaux projets courant 2019 et souhaite recruter des post-doctorants afin d’étayer la palette de possibilités et d’idées. Une entreprise grandissante et prometteuse !
Merci à la petite partie de l’équipe présente lors de cette conférence de presse pour nous avoir éclairé sur leurs travaux, ainsi qu’à Béatrice Dias (Directrice de la Communication à l’Université Claude Bernard de Lyon) pour cette invitation. C’est une merveille de technologie que nous avons là à Lyon.
De gauche à droite : C.Marquette (Directeur de recherche 3d. FAB), T.Bachelet (Chirurgien Maxillo-Facial aux Hôpitaux de Lyon), l’une des chercheuses du laboratoire MATEIS représentant le Pr Chevalier et J.Koehler (Ingénieur Biomédical Cellule Innovation HCL).
Pour en savoir plus : Fabric Advanced Biology
Crédits Photos : Angélique Virgone Carlotta
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