Quand je suis arrivée à Lyon, j’ai pensé que cette ville n’était pas (assez) sportive. Mais les choses changent, les berges s’emplissent de coureurs, toujours plus nombreux, des rendez-vous athlétiques se sont fait une place dans les grands évènements lyonnais, et c’est pour le mieux, car une ville sportive est une ville vibrante !
Le 6 septembre me voilà donc au départ du Mud Day Lyon, autour du lac de Vénérieu, prête à en découdre !
Mon ressenti ? Gé-nial ! Alors oui, me direz-vous, le sport a un petit côté masochiste, et particulièrement le Mud Day, car on a quand même, avec ma super équipière – et membre des #GTLyon – Maria, rampé sous des barbelés, traversé un lac, un bac d’eau glacée, porté des sacs de sables, escaladé des murs, avec de la boue, et encore de la boue ! Mais quel sentiment de fierté, quand nous passons la ligne d’arrivée en un peu moins de deux heures ! On est comme des enfants, tellement heureuses qu’on sautille partout ! Et le sourire est resté des jours accroché à notre « exploit ».
Sans doute qu’une part de nous était particulièrement fière de pouvoir faire rouler dans la boue quelques clichés : oui, je suis une fille, coquette (j’ai environ 1010 fois trop de fringues), mais je sais aussi ramper sous des barbelés, les cheveux emmêlés et de la terre sur le visage. Et je peux vous dire une chose : j’ai dévoilé avec bonheur mes genoux bleuis et écorchés sous mes jupettes courtes de l’été indien. Nah !
Alors ça ressemble à quoi un Mud Day ? Allez, brève incartade mud-tuto : tu débarques dans le village avec ta dream team, surtout tu colles des décalcomanies noirs sur tes joues (ce qui n’était plus arrivé depuis l’époque Malabar !). Tu cries très fort « LA BOUE » à chaque fois que le monsieur en treillis (le Muder) te dira de le faire. Puis tu te lances pour 13kms de course, 22 obstacles. Tu n’oublieras pas la bière du finisher. Et hop. C’est un challenge ouvert à tous niveaux (si, même toi), aucun obstacle n’est obligatoire.
Ce que j’ai préféré : le km de course attachés par les poignets, rigolo à faire avec un(e) bon(ne) copine/copain, et le terrain « accidenté », plus fun que le bitume lyonnais !
Petit bémol : le monde ! Du coup ça bouchonne un peu aux obstacles.
Est-ce que je le referais ? Oui !
Et au final, l’avantage de participer à une compétition sportive comme celle-ci, c’est que cela nous force à maintenir l’entraînement et à gagner en niveau ! Alors comment on s’entraîne pour un Mud Day quand on vit à Lyon ? Et bien on fait 1, puis 2 tours du parc de la Tête d’Or, on se lance dans des sessions d’urban trail après le boulot, à la découverte de la colline de Fourvière (le dénivelé, important), pour atteindre les fameux 13kms. Et puis on continue le renfo à la salle de sport, où alors on s’organise avec ses team mates des sessions de Freeletics et Crossfit (séries à réaliser le plus vite possible), ou tout seul dans son salon la musique à fond (check). Si on fait déjà un sport co, on continue, c’est parfait !
Alors les filles, (et les mecs) de la ville, enfilez vos baskets, réveillez la lionne qui sommeille en vous, roulez-vous dans la boue, la tête haute, challengez-vous et montrez de quel bois on se chauffe à Lyon ! Nan mais ! #LaBoue !
Challenge accepted ?
Retrouvez plus d’info sur le site de The mud day.
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