Manger japonais, depuis une décennie les français apprécient. Et ce n’est pas Matsuri qui va le contredire. En effet, ils ont refait leur restaurant Cours Lafayette pour un décor, ma foi, bien appréciable. Quant aux plats, des petites nouveautés ont vu le jour. On y va ?
Le concept, pas nouveau sur Lyon
Vous connaissez peut être déjà ? Le comptoir tournant permettant de choisir les mets avec les yeux, de gérer son temps, sa dépense grâce à la couleur des assiettes qui détermine le prix (entre 2 et 5 euros). À emporter, à se faire livrer, ou à déguster sur place. Entrons…
À la découverte d’un lieu très «boisé»: 300 m2 pour accueillir les affamés, avec 61 places face au comptoir tournant pour savourer. Au menu des pupilles, du bois, du bois et encore du bois : lame en chêne sur les murs et au plafond. La lumière savoureusement étudiée met en valeur les plats circulant et repose le gourmand. Quant au confort acoustique les fibres de bois de couleur sombre cachées derrière les lames de bois… œuvrent. Le restaurant bondé permet de converser en toute sérénité.
Le parcours des papilles
Sur le tapis, le défilé commence. Entre en piste, toute vêtue de vert, la salade d’algue un brin épicée, fine (84 kcal) savoureuse, oui, on en redemande. Mais c’est en habit de costume noir et blanc de riz, que les makis offrent leur cœur de thon, saumon, avocat, agréables en bouche, avec leur sauce soja. Pour un soupçon de paradis, le California sait se faire désirer dans sa robe blanche de riz agrémentée de tourteau ou encore de saumon et crudités, ou bien de saumon pané. N’ayez pas peur d’être roulé… ce ne sera pas dans la farine, mais dans un Temaki vert printemps de saumon accompagné de son avocat. Oui, à tenter ! Cependant, les plus goûteuses se sont les crevettes tempura, légères et croustillantes.
Temaki
Pour finir le déjeuner, les Daifuku en habit d’apparat de sésame noir, armoise, ou plus loin se proposent tout comme un étrange tiramisu au thé vert, qui lui portera la mention « Oumaï » après une entrée au palais…
Daifuku
Pour accompagner ces bouchés salées et sucrées, des vins, ou plutôt des 10 Vins avec une machine la D-VINE. Son fonctionnement ? On choisit le vin, qui fut auparavant conditionné dans un flacon de 10 cl, et qui par un tour de concept breveté est aéré et mis immédiatement à température pour être dégusté.
Le prix à payer de bouchées “Oishi “
Le porte-monnaie peut sourire car c’est à partir de 2,80 euros que l’on peut goûter à ces mets… Mais l’estomac lui, peut gémir, car pour être calé, il est tout de même recommandé de prendre plusieurs bouchées, et l’on dépasse les 20 euros.
Ce restaurant est ludique et plaît aux enfants… qu’il faut surveiller me recommandait une dame, sans quoi l’addition risque d’atteindre quelques sommets.
Idéal lorsqu’on est pressé, recommandé quand on n’aime pas déjeuner seul(e) à sa table, relaxant si l’on sait compter ses dépenses au fur et à mesure que l’on déguste. Un restaurant où aller pour déjeuner ou dîner, l’ambiance le soir est vraiment agréable.
Pour la petite histoire
En 1986, Matsuri est le premier groupe français de restaurants japonais à comptoir tournant, avec un service de vente à emporter et de livraison à domicile. Présidé par Eric Woog, le groupe compte aujourd’hui 19 établissements dont 14 en France et 300 collaborateurs. Et pour celles ou ceux qui apprécient les défilés culinaires sachez que depuis 2016, Matsuri présente ses nouvelles créations deux fois par an en mars et en septembre, avec ses collections “printemps-été” et “automne-hiver”. À quand la collection capsule ?
Matsuri : 109 cours Lafayette 69006 LYON
Les fenottes, et « fenots » on lève tous nos verres pour chanter ou enchanter ( ?) « Kanpaï* ! »
*Santé !