Du 26 avril au 31 décembre 2016, le musée des Confluences propose l’exposition Antarctica qui est un véritable voyage à travers le Pôle Sud.
Bon. J’adore le musée des Confluences (et pas seulement parce qu’il y a des gros dinosaures !). Et quand des amis viennent visiter Lyon, j’aime beaucoup leur faire découvrir. C’est donc ce que j’ai fait le week-end dernier et j’ai pu découvrir les nouvelles expositions temporaires dont Antarctica. Et spoiler : j’ai adoré ! Je vais donc essayé d’être objective.
Visiter cette exposition, c’est une véritable expédition au pôle Sud.
La scénographie au musée des confluences est toujours travaillée mais là je dois dire qu’elle est complètement immersive et parfaitement réussie. Je suis sortie avec la sensation d’un voyage en Antarctique.
Luc Jacquet, qui est pour rappel le réalisateur de La marche de l’empereur (2005), est parti en expédition en Antarctique avec Vincent Munier, photographe animalier et Laurent Ballesta, biologiste marin et photographe sous-marin et ils nous en ont rapporté des images vraiment splendides !
Cette équipe de voyageurs de l’extrême est partie en expédition pendant 45 jours dans cette terre où il n’y a d’habitude que des équipes scientifiques. Ils reviennent donc avec une vision sensible de leur expérience et c’est ce que nous vivons dans cette exposition.
On commence tranquillement en rentrant dans la salle d’équipement, le vestiaire. Après cette salle, on part en expédition : nous irons sur la glace, sous la glace et nous croiserons et rencontrerons des animaux.
Chaque salle a sa propre scénographie et on passe de l’une à l’autre comme une nouvelle découverte à chaque fois et particulièrement dans une salle avec un écran en 360 degrés où je n’ai pas eu de doute, j’étais sur la banquise.
Vous entendrez même la glace craquer dans certaines salles. Tout est bien pensé pour une parfaite immersion.
L’exposition a été co-réalisée par le musée des confluences et par Wild-Touch (je vous invite à aller voir ce qu’ils font, c’est l’association et ONG créée par Luc Jacquet qui soutien les projets de cross média environnementaux) et est composée essentiellement de photographies et de vidéos, elle donc accessible pour tous les âges.
Et comme vous serez au musée des Confluences, profitez en pour aller voir Ma terre première, pour construire demain (du 23 février au 17 juillet 2016), qui est l’autre exposition temporaire du musée. Comme son nom l’indique, elle traite de la terre et du sable et des ses particularités qui permettent les constructions du monde entier. Ce qui est plutôt chouette dans cette exposition c’est qu’elle est remplie de petites expérimentations nous faisant tout bien comprendre. Personnellement j’ai tout testé, cela m’a valu une belle victoire au quizz final !
Bon plan : l’entrée au musée des Confluences a un coût, je sais. Mais, avez-vous la carte culture ? Avec cette carte, vous aurez accès à quelques musées lyonnais gratuitement et aux bibliothèques du réseau lyonnais.
Bonne visite !
Et petit bonus, la bande originale de l’article : l’album complet de la Marche de l’empereur composé par Émilie Simon.
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