Jusqu’au 15 mars 2020, vous pouvez découvrir Le Monde en tête, une exposition originale regroupant des coiffes du monde entier ! J’ai eu la chance de rencontrer le donateur à l’origine de cette exposition lors d’une visite au musée des Confluences. Retour sur cette expérience.
Antoine de Galbert, collectionneur donateur.
Monde en tête est née suite à une donation d’Antoine de Galbert, galeriste, collectionneur d’art et mécène français. C’est d’ailleurs lui le premier a avoir fait une donation au musée des Confluences. Cette collection insolite a débuté par hasard, comme Antoine de Galbert le dit : “J’ai acheté une coiffe puis deux, et arrivé à 510, on continue !” Une fois lancée, elle fut constituée sur plus de 30 ans.
Initialement, Antoine de Galbert souhaitait collectionner les masques. Mais il a rapidement constaté que beaucoup de faux étaient en circulation et que le prix des pièces était très élevé. Au final, il a trouvé plus satisfaisant de collectionner les coiffes qui offrent une grande diversité dans les pièces, tout en restant un objet universel. Eh oui, tout le monde se coiffe !
Initialement, Antoine de Galbert souhaitait collectionner les masques. Mais il a rapidement constaté que beaucoup de faux étaient en circulation et que le prix des pièces était très élevé. Au final, il a trouvé plus satisfaisant de collectionner les coiffes qui offrent une grande diversité dans les pièces, tout en restant un objet universel. Eh oui, tout le monde se coiffe !
Une collection de coiffes du monde entier
Suite à la fermeture de sa fondation, il a eu envie de donner cette collection. Le musée des Confluences a été un choix évident, d’une part parce qu’en tant que Grenoblois il avait envie de donner dans la région. D’autre part, ce jeune musée était parfaitement équipé pour recevoir une si grosse collection.
En effet, il y a environ 530 coiffes au total, dont 340 sont actuellement exposées dans “Le Monde en tête”.
La scénographie choisie ne regroupe pas les pièces par pays mais par type de coiffe. Ce n’est donc pas la géographie qui a été retenue mais les thématiques universelles autour desquelles s’articulent ses 340 coiffes.
Deux intrus dans l’exposition !
Outre le fait qu’on trouve une majorité de coiffes masculines, je vous propose en bonus de chercher les deux intrus de cette exposition :
- Tout d’abord, la coiffe la plus ancienne. Il s’agit d’une pièce de l’époque précolombienne, reconnaissable à ses ponpons rouges. Cette coiffe vient des fonds du musée et non de la donation. C’est la seule.
- Le deuxième se trouve au milieu de la table d’écoute… La coiffe rouge s’y trouvant n’en est pas une en réalité ! Sa véritable nature fut révélée des années après l’achat et le verdict fut sans appel : cette pièce n’est pas une coiffe mais un couvre théière !
Exposition visible jusqu’au 15 mars 2020, au musée des Confluences,
86 quai Perrache, Lyon 2